La cinquième édition du festival Actu, qui aura lieu les 4 et 5 juin, se prépare déjà. Le réalisateur forbachois Samuel Theis en sera le parrain. À l’affiche : des courts-métrages écrits et réalisés par des jeunes, sur l’actualité. En toile de fond : l’éducation à l’image.
Le rendez-vous est désormais bien installé dans le paysage. La cinquième édition du #FestivalActu se déroulera les 4 et 5 juin 2020, au cinéma Le Paris de Forbach.
Au programme pendant ces deux jours : la projection de courts-métrages réalisés par des écoliers, collégiens, lycéens, étudiants. Il en va ainsi depuis 2016. Il y avait 16 films lors de la première édition. Il y en avait 41 pour la quatrième, en juin dernier.
Des élèves transformés
Proposer toujours plus de courts-métrages n’est pourtant pas la finalité. Le but premier, c’est l’éducation des jeunes à l’image, aux médias. Pas une mince affaire.
Mais le festival fait bouger les lignes, et permet parfois aux enfants et adolescents de montrer un autre visage. « Des élèves inhibés, introvertis ou en difficulté scolaire se sont révélés par ce biais », souligne ainsi Nicole Bichelberger, directrice de l’école du Habsterdick, en référence à la classe de CE1-CE2 qui a réalisé un film l’an dernier.
Pour 2020, plusieurs nouveautés ou évolutions sont annoncées par les organisateurs. Déjà, l’acteur et réalisateur forbachois Samuel Theis sera le parrain de cette cinquième édition.
Des partenariats ont également été noués : avec une Association pour le maintien d’une agriculture paysanne (Amap), pour une partie restauration axée sur le développement durable ; avec un autre festival, Créajeune, pour travailler en complémentarité.
Les visites culturelles en parallèle du festival, la séance en plein air ainsi que la collaboration avec le label 9e Sens pour les bandes-son des courts-métrages sont toujours d’actualité, tout comme l’ouverture vers les établissements allemands.
Bienvenue aux films « hors écoles »
Enfin, il y a une volonté, clairement affichée : « Pas mal de jeunes nous envoient des films réalisés sans prof, sans adulte, en dehors de toute structure d’enseignement. Si on se veut ouvert, on doit les accepter, en respectant bien sûr le cadre du festival. On en a eu deux en 2019, on aimerait en avoir davantage en 2020. Pour cela, on va communiquer aux abords des établissements scolaires et sur les réseaux sociaux », conclut Pierre Oswald, un des organisateurs.
Source : Républicain Lorrain du 16/10/2019